Les avantages et les inconvénients de l’auto-entreprise

Auto-entreprise : avantanges et inconvénients
La micro- entreprise qui s’appelle maintenant l’auto-entreprise depuis le 1er janvier 2016 a été mis en place par le gouvernement afin d’encourager l’esprit d’entreprise et permettre aux individus de créer une entreprise avec des obligation excessivement réduite. La création d’une auto-entreprise Pour créer son activité l’autoentrepreneur, c’est simple tout peut se faire enligne sur ce site : https://www.cfe.urssaf.fr/autoentrepreneur/CFE_Bienvenue l’inscription se fait en quelques clics et en moins de 48 heures vous obtiendrez votre extrait k (le k bis est réservé aux sociétés). Attention pour les activité artisanales il conviendra de suivre un stage à l’installation. Bon à savoir : vous pouvez en tant que EIRL obtenir le statut d’autoentrepreneur, cela vous permettra de protéger vos biens personnels en cas de difficulté financière.Des déclarations simplifiées
Pour les déclarations obligatoires à effectuer là encore c’est très simple : pas besoin d’établir un bilan et si vous ne dépassez pas les seuils de la franchise de TVA (qui sont différents du seuil de chiffre d’affaires de l’au-entreprise) vous serez exonéré de TVA. Vous n’avez qu’a déclarer tous les mois ou tous les trimestres votre chiffre d’affaires à l’URSSAF et régler les cotisations sociales correspondantes.
Cette déclaration doit être faite en ligne si les chiffre d’affaires annuels suivants sont dépassés :
- 8 300 € pour les prestations de services ou professions libérales ;
- 20 700 € pour les activités d’achat/vente.
Une fiscalité également simplifiée
Pour votre imposition deux solutions : Le régime classique : vous déclarez avec votre déclaration d’impôt sur le revenu votre chiffre d’affaires réalisé au cours de l’année précédente. Votre impôt sera calculé en fonction des tranches d’imposition après un abattement forfaitaire de :- 71 % du CA si vous avez une activité d’achat vente ou de fournitures de prestations d’hébergement
- 50 % du CA si vous exercez une autre activité relevant des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux),
- 34 % du CA si votre activité est libérale.
- 1 % du CA si vous avez une activité d’achat vente ou de fournitures de prestations d’hébergement,
- 1,7 % si vous exercez une autre activité relevant des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux),
- 2,2 % si votre activité est libérale.
Inconvénients :
L’absence de bilan
L’autoentrepreneur n’établissant pas de bilan peut avoir des difficultés pour obtenir un prêt. Des cotisations sociales plus élevées Le fait de ne pas pouvoir déduire ses dépenses réelles peut être pénalisant et l’auto-entreprneur peut ainsi payer des cotisations sociales sur des montants qui pourrait être nettement plus faibles si il choisissait une forme juridique différente : entreprise individuelle ou société.L’Ordre des experts comptable propose ainsi un simulateur pour vous aider à faire votre choix : http://csoec.amcsa.fr/outilsflash/EIRLWebService/EIRLClient/Index.html Autre inconvénient : une moins bonne compétitivité si vous travaillez avec des professionnels. En effet dans ce cas vos prix risquent d’être plus élevés que la concurrence. Voici un exemple : vous vendez des produits à des entreprises et vous souhaitez faire une marge de 50 euros. Le produit est acheté 50 euros HT à des professionnels. 1- vous êtes autoentrepreneur : Il vous a coûte 50+10 de TVA = 60, vous allez le vendre 110 TTC. 2 – vous êtes assujetti à un régime réel : Il vous a coûte : 50 (puisque vous allez récupérer la TVA), vous pourrez donc le vendre 100 HT au professionnel.
Conclusion : le régime de l’autoentrepreneur a beaucoup d’avantages en terme de simplification. C’est la solution idéale pour lancer son projet et le tester sur le marché. Ce n’est par contre peut être pas la solution la plus économique et l’entreprise en développement doit s’interroger sur l’opportunité de changer de régime.